LITTLE CAESAR

Adapté à partir de la 2nde

Dans le cadre du Festival, présenté dans le dispositif : CLASSE PASSEPORT Le cinéma de genre des années 30, reflet d’une époque

Mervyn Leroy – États-Unis, 1931, 1h19, NB, vostf. 

États-Unis, début des années 30, l’ascension et la chute du petit truand Rico Bandello…

Une société américaine où le 2e amendement de la Constitution autorise le port d’armes, la crise de 29, la prohibition, autant de circonstances qui ont favorisé l’émergence du film de gangsters. Le cinéma est devenu parlant, la censure du code Hays n’est pas encore appliquée, les studios cherchent donc de nouvelles recettes transgressives. La fascination pour la violence, pour le charisme et les codes d’honneur des criminels tels que Al Capone constituent les nouveaux ressorts commerciaux dont s’emparent la Warner Bros. Avec Scarface et L’Ennemi public N°1, le classique hollywoodien Little Caesar, constitue le prototype particulièrement efficace du film de gangsters, inaugurant une longue tradition du film criminel puis du film policier, avec ses codes esthétiques et narratifs propres et une mythification des grands truands.

 

DANS LE CINÉ-DOSSIER

  • La Grande Dépression et ses échos dans le cinéma américain
  • La Prohibition et ses corollaires : trafics, corruption et grand banditisme
  • La Warner au temps de l’âge d’or d’Hollywood : de l’usine à rêves à la fabrique de réalité
  • Gangsters et monstres : figures de l’altérité
  • Entre répulsion et fascination : les ambiguïtés de la figure du gangster au cinéma
  • Du roman au film

PISTES PÉDAGOGIQUES

  • Années 30, Etats-Unis : les films fantastiques, d’horreur, de gangsters comme moteur économique des grands studios
  • Les reflets de la réalité historique et sociale des années 30 dans le cinéma de genre
  • De Chicago à Gotham City, le gangster, figure nihiliste (et tragique) qui défie l’ordre social et sème la terreur