LA FIANCEE DE FRANKENSTEIN

Adapté à partir de la 2nde

Dans le cadre du Festival, présenté dans le dispositif : CLASSE PASSEPORT Le cinéma de genre des années 30, reflet d’une époque & CLASSE CINEMA Monstruosité et normalité

James Whale – États-Unis, 1935, 1h15, NB, vostf. 

Le Dr Pretorius kidnappe la femme de Frankenstein et oblige ce dernier à tenter de nouveau l’horrible expérience…

À l’instar de la Warner pour le film de gangsters, le studio Universal inaugure un âge d’or du fantastique en adaptant des mythes littéraires britanniques : Dracula de Tod Browning d’après Bram Stoker puis Frankenstein de James Whale d’après Mary Shelley. Grâce au physique et au maquillage impressionnant de Boris Karloff, le mythe cinématographique va supplanter le mythe littéraire. La Fiancée de Frankenstein est sans doute l’une des meilleures déclinaisons du mythe, la dimension horrifique passant au second plan (pour accéder à un public large) laissant la place à une réflexion sur la tolérance envers ces êtres différents que sont les monstres.

 

DANS LE CINÉ-DOSSIER

  • Du mythe littéraire au mythe cinématographique : le roman de Mary Shelley
  • Frankenstein au cinéma
  • Universal et les monstres
  • Le fantastique, miroir des angoisses d’une époque et d’une société
  • Boris Karloff, James Whale et Jack Pierce : la création d’une icône

PISTES PÉDAGOGIQUES

  • Années 30, Etats-Unis : les films fantastiques, d’horreur, de gangsters comme moteur économique des grands studios
  • Des figures matricielles : le monstre de Frankenstein, du mythe littéraire au mythe cinématographique
  • La technique, la conscience, la liberté, autrui, l’art
  • Progrès technique et conséquences éthiques et politique : la technique est-elle neutre ou implique-t-elle des comportements individuels ou sociaux ?
  • Le regarde sur autrui : comment juger de la monstruosité de l’autre ?