LA BELLE EQUIPE

Adapté à partir de la 3e

Dans le cadre du Festival, présenté dans le dispositif : CLASSE PASSEPORT Le Front populaire

Julien Duvivier – France, 1936, 1h41, NB. 

Cinq ouvriers chômeurs parisiens dont un espagnol menacé d'expulsion, gagnent le gros lot de la loterie nationale. L’un d’entre eux propose à l'équipage de rester soudé et d'acheter ensemble une maison sur les bords de la Marne afin d'y installer une guinguette. Mais la troupe, au départ pleine d'espoir et de joie, accumule les difficultés…

Par ses valeurs de solidarité et de fraternité enthousiastes, La Belle Équipe est devenu, au fil des ans, le classique emblématique de l’esprit du Front populaire. Il fait écho à la victoire du socialiste Léon Blum et aux progrès sociaux qu’il inaugure (les congés payés…). Au lieu de profiter chacun de leur côté de leurs gains, nos cinq « héros prolétaires » créent une joyeuse coopérative. Malgré une fin initialement pessimiste et un échec public, le film donne une image généreuse et positive de l’ouvrier, immortalisée par Jean Gabin entonnant avec allant la fameuse chanson « Quand on s’promène au bord de l’eau ».

 

DANS LE CINÉ-DOSSIER

  • La brève période du Front populaire : enthousiasme fraternel et congés payés
  • La « belle équipe » devant et derrière la caméra
  • Chapitrage et analyse de séquences

PISTES PÉDAGOGIQUES

  • Un film ancré dans son époque, associé à la mémoire solidaire et festive
  • La chanson « Quand on se promène au bord de l’eau » : l’esprit de 1936
  • Les ressorts du bonheur : fraternité et argent
  • Un film noir ? : l’anéantissement du rêve, le poids du groupe pour l’individu…
  • Un film misogyne : la femme, responsable de l’échec
  • Front populaire vs communisme : le groupe pour l’individu est-il salutaire ou liberticide ?
  • La double-fin : deux versions opposées