AU REVOIR LA-HAUT

Adapté à partir de la 3e

Dans le cadre du Festival, présenté dans le dispositif : CLASSE PASSEPORT L’après-guerre, du traumatisme au pacifisme

Albert Dupontel – France, 2017, 1h55. 

1919. Deux anciens poilus montent une vaste escroquerie sur la vente de monuments aux morts. Leur ancien officier répond à une commande de milliers de cercueils destinés aux dépouilles des soldats…

En adaptant le Goncourt 2013 signé Pierre Lemaître, Albert Dupontel propose une fresque magistrale à grand spectacle qui tient du roman-feuilleton du XIXe et de la satire politique, entremêlant habilement deux escroqueries, l’une imaginée, l’autre tirée d’un fait réel. De la boue des tranchées au Paris virevoltant des années folles, on suit une gueule cassée antimilitariste, un ex-officier profiteur de l’après-guerre, un fonctionnaire incorruptible… Des portraits hauts en couleurs à l’image d’une époque où les marques de la guerre transparaissent en permanence. Une reconstitution ambitieuse, un casting relevé, des dialogues savoureux, l’ensemble porté par une énergie communicative : une introduction riche et attrayante à cette période.

 

DANS LE CINÉ-DOSSIER

  • Le Centenaire : une mise en perspective historiographique nécessaire
  • Une sensibilité cinématographie contemporaine
  • L’expérience combattante
  • L’adaptation d’un roman au cinéma est-elle toujours une réécriture qui apporte une dimension supplémentaire ?
  • Un style cinématographique sous influence ?
  • Que faire du million de corps enterrés à la hâte ou laissés épars sur le champ de bataille ?

PISTES PÉDAGOGIQUES

  • Les gueules cassées et anciens combattants
  • L’hommage aux morts pour la France : les monuments aux morts
  • Les profiteurs de guerre
  • Les années 20
  • Les rapports entre mémoire, histoire et cinéma
  • Le poids de la guerre sur les sociétés européennes des années 20