Sobriété ou décroissance ?

Sobriété ou décroissance ?

Sobriété ou décroissance ?

Café économique

60 min.

Face au dérèglement climatique et aux autres destructions écologiques, faut-il mettre en cause la croissance économique ? 

Les dirigeants des Etats préconisent la sobriété avec maintien de notre mode de vie en plébiscitant la croissance verte axée sur l’innovation technologique et la finance verte. Mais la sobriété jointe au progrès technique va-telle suffire pour réussir la bifurcation écologique ?

D’autres voix, minoritaires, prônent la décroissance pour atteindre cet objectif. Certains soulignent que la croissance infinie est impossible dans un monde fini. La bioéconomie met l’accent sur l’épuisement inéluctable des ressources naturelles. Mais la décroissance est-elle compatible avec la redistribution, avec la démocratie, avec l’ouverture internationale et avec le système capitaliste ? 

Ce débat de société ne saurait être réservé aux seuls économistes.

Avec

Harribey

Jean-Marie Harribey

Jean-Marie Harribey est économiste et maître de conférence honoraire de l’université de Bordeaux. Ses travaux sont axés sur la théorie de la valeur, la socio-économie du travail et le développement soutenable. Directeur de la revue Les Possibles, il est l’auteur de En finir avec la capitalovirus (Dunod, 2021) 

Ferrari

Sylvie Ferrari

Sylvie Ferrari est professeur en économie à l'Université de Bordeaux. Elle est membre du laboratoire Bordeaux Sciences Economiques, unité mixte de recherche rattachée au CNRS et à l’Université de Bordeaux. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences économiques de l'Université des Sciences Sociales de Toulouse qu’elle a obtenu en 1992. La problématique de sa thèse concernait l’étude des ressources énergétiques dans le cadred’une approche globale intégrant l’environnement. Dès la thèse, ses travaux se sont inscrits dans le champ de l’économie écologique et dans une démarche fortement portée par l’ouverture interdisciplinaire vers la physique, la thermodynamique ou encore la philosophie et l’éthique environnementale.Ses recherches portent sur trois grands thèmes : la gestion durable de l’eau en zones littorales, la bioéconomie, l'éthique environnementale et les inégalités écologiques face au changement climatique. Dans ses travaux récents, Sylvie Ferrari se focalise sur les défis que pose l’Anthropocène pour l’analyse des liens entre l’économieet en particulier sur les fondements éthiques des principes d’action dans ce nouvel environnement. Elle examine comment, dans un monde confronté aux limites planétaires, les questions de justice en lien avec la biosphère et ses régulations doivent être reconsidérées et viser une redistribution équitable des éléments de la nature entre les générations, à différentes échelles (spatiales et temporelles). Elle participe depuis plusieurs années à différents réseaux de recherche et d’expertise interdisciplinaires sur les questions environnementales à travers des instances régionales notamment au niveau de la Région Nouvelle Aquitaine. Elle est à ce titre membre du Conseil Scientifique de l’Estuaire de la Gironde et plus récemment du Conseil d’administration d’Acclima Terra sur les changements climatiques. Elle est également partie prenante du réseau régional Rivages sur l’adaptation des littoraux face aux perturbations naturelles et anthropiques.Elle est membre fondateur de l’Observatoire de la Post-Croissance et de la Décroissance (OPCD-avril 2022). Il s’agit là d’une initiative collective qui émane des acteurs de la recherche, du monde associatif ainsi que de citoyens destinée à produire et à diffuser des connaissances relatives à la décroissance.

Michel Cabannes

Michel Cabannes

Économiste et maître de conférence à l'Université de Bordeaux.

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